Les Bracelets Rouges, c’est une série émouvante, drôle et triste à la fois. D’habitude, je suis pas très branchée série française, mais sur les conseils d’une amie je me suis laissée tenter… et j’ai dévoré la première saison en deux jours.
Synopsis : Malgré les maladies dont ils souffrent et qu’ils doivent combattre au quotidien, Thomas, Clément, Roxane, Mehdi, Sarah et Côme, qui forment la bande des Bracelets rouges, sont bien décidés à vivre à fond leur vie d’adolescent même si elle se déroule à l’hôpital. Entourés par des parents parfois impuissants, et encadrés par un personnel soignant qui tente de garder la tête froide, ils vont vivre, entre premiers émois amoureux, trahisons, rechutes et guérisons, des épreuves qui vont changer leur vie.
Adaptée d’une série espagnole, la série se déroule à Arcachon où 6 adolescents sont hospitalisés pour des raisons différentes mais clairement pas joyeuses : cancer, anorexie, problème cardiaque, etc. D’abord chacun dans leur coin, ils vont se croiser, s’entraider pour finir par former un groupe d’amis, surnommé Les Bracelets Rouges.
La vie au sein d’un hôpital n’est pas de tout repos. Entre les examens, les bonnes nouvelles, les rechutes, les problèmes familiaux et j’en passe, nous sommes plongés au milieu de ce beau monde essayant tant bien que mal de suivre le rythme. C’est une vraie leçon de vie qui nous est présentée ici. De l’acceptation de la maladie, l’impuissance des familles jusqu’à la gestion du deuil, tout y passe. Je suis passée par toutes les émotions possible au termes de cette saison, qui ne compte que 6 épisodes.
D’ailleurs, je tire mon chapeau aux acteurs. Ils jouent tous à la perfection, et cette série est tellement humaine qu’on s’y attache sans s’en rendre compte. L’idée n’est pas de créer de la pitié auprès du spectateur, mais bien de lui faire aimer ces personnages, ce groupe d’amis improbable mais soudé. Il n’y a pas d’auto-apitoiement des personnages, et même si les coups durs sont présents, l’espoir revient toujours au galop.
Alors évidemment, ça reste une série dramatique. Avec des adolescents hospitalisés, confrontés tous les jours à la mort, difficile de trouver un happy-end. Et pourtant, les personnages réussissent à passer au delà du drame, à nous faire accepter la mort, comme ils l’acceptent eux-même. J’ai terminé la saison sur un sentiment de paix, d’acceptation de la vie. Merci, pour cette belle leçon d’humanité.