
Red Rising | Pierce Brown | 480 pages | Hachette
« J’aurais pu vivre en paix. Mes ennemis m’ont jeté dans la guerre. »
« Darrow n’est pas un héros. Tout ce qu’il souhaite, c’est vivre heureux avec l’amour de sa vie. Mais les Ors, les dirigeants de la Société, en ont décidé autrement. Ils lui ont tout enlevé : sa raison de vivre, ses certitudes, jusqu’à son reflet dans le miroir.
Darrow n’a plus d’autre choix que de devenir comme ceux qui l’écrasent. Pour mieux les détruire. Il va être accepté au légendaire Institut, y être formé avec l’élite des Ors, dans un terrain d’entraînement grandeur nature.
Sauf que même ce paradis est un champ de bataille. Un champ de bataille où règnent deux règles : tuer ou être tué, dominer ou être dominé. »
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Hello Stranger, comment vas-tu ? Si tu me suis sur Insta, tu sais que j’ai enfin craqué pour une relecture de Red Rising, après des mois à tenir bon. J’avais envie d’une relecture depuis plusieurs semaines tout en m’empêchant de le faire pour avancer dans ma PAL. Bref, j’ai fini par craqué, et je suis heureuse de l’avoir fait, ça m’a fait un bien fou !
Lors de ma première lecture, j’avais adoré la première trilogie et été déçue par les deux derniers tomes : Iron Gold qui se passent plus de 10 ans après. J’avais perdu la sensation d’euphorie, de puissance et d’intrépidité qui se dégage des premiers tomes, et j’avais terminé cette saga avec un goût amer. Alors reprendre cette saga de zéro, et retrouver le Darrow que j’avais adoré, c’était tout ce qu’il me fallait. Pour l’instant, j’ai fini le premier tome, je pense continuer ma relecture du deuxième et troisième tome et m’arrêter là. Pour moi la suite ne colle pas avec cette première trilogie, je ne retrouve pas les même émotions et je préfère ne pas être une déçue une deuxième fois.
Aller, rentrons dans le vif du sujet, qu’ai-je pensé de cette relecture ? Déjà, je suis contente, j’avais oublié pleins de choses ! Même si je me rappelais du principal, après plus de deux ans j’avais complètement oublié plusieurs personnages et éléments importants. J’ai donc pu redécouvrir la situation des basses-couleurs, la vanité des Ors et leurs noms qui se ressemblent tous – c’est insupportable – l’Institut, les combats, la stratégie… Bref tout ce qui fait une excellente dystopie de science-fiction.
Et Darrow, évidemment Darrow. Je pourrais en parler des heures. Voici un personnage complexe et imparfait. Et certainement un des plus réaliste que j’ai pu découvrir. On se croit invincible à ses côtés, toujours avec un coup d’avance, toujours à faire les bons choix. Et bien non ! Et heureusement ! Oui, ses moments de gloire sont nombreux et épiques, mais ses défaites aussi. Il se laisse emporter facilement, est têtu, oublies parfois sa condition de Rouge pour se laisser griser par la puissance des Ors, et j’adore ça. Un personnage qui n’est pas parfait, qui a ses failles et qui ne les cache pas.
J’avais également oublié la notion d’amitié qui est très présente dans ce premier tome. D’abord avec Cassius, même si leur relation est très étrange et même malsaine par moment, mais surtout avec Sevro et les Hurleurs qui prennent une place de plus en plus importante au cours de la lecture. Des personnages un peu trop en retrait encore à mon goût mais je sais qu’ils se retrouvent plus sur le devant de la scène dans les tomes suivants donc ça ne m’a pas dérangé.
Un soupçon de romance également, même si pour le coup, je trouve que Darrow oublie un peu vite Eo au profit de Mustang. Mais c’est aussi une ses faiblesses et bien que la douleur soit toujours présente, il a envie d’avancer. Bon pour le coup cette histoire d’amour ne colle pas avec son désir de vengeance et sa haine pour les Ors, mais au moins, ça montre à quel point rien n’est tout blanc ou tout noir et que les Ors aussi peuvent être bons. C’est parfaitement imparfait.
En bref, une relecture réussie pour moi, pour tout ceux qui ne l’ont pas lu : je conseille vraiment cette saga ! Elle vaut vraiment le coup d’être lue et je suis ravie d’avoir eu cette occasion !
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