Les Puissants, tome 02 | Vic James | 484 pages | Édition Nathan
Dans une société gouvernée par une caste aux pouvoirs surnaturels, les Egaux, chacun doit donner 10 ans de sa vie en esclavage. Mais la révolte gronde… Luke, condamné pour son rôle dans la rébellion, est exilé chez le terrible Lord Crovan. Personne n’est jamais ressorti vivant ou sain d’esprit des prisons de ce tortionnaire. Abi, quant à elle, est en cavale. Pour faire libérer son frère, elle entre en contact avec la rébellion. Mais est-elle prête à tout risquer, jusqu’à ses idéaux ? Alors que le régime se durcit et que le sang coule jusque dans les rues de Londres, l’amour et le courage peuvent-ils vaincre la tyrannie et la magie ?
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Hello stranger, comme ça va par chez vous ? De mon côté, sachez que je suis en train de dévorer un nouveau roman comme ça ne mettait pas arrivé depuis loooongtemps ! Je suis joie ! Alors évidemment, ça n’est pas le roman que je vais vous présenter aujourd’hui, puisque je ne l’ai pas encore fini… bref t’as capté. Mais je vais vous parler du deuxième tome de la saga Les Puissants de Vic James, qui n’a rien d’affriolant mais qui n’était pas si mal que ça. En fait, j’avais apprécié le premier tome sans plus, et le deuxième est dans la même lignée. C’était à la fois un peu ennuyeux au début, puis sympa sur la fin… mais je suis tout de même loin du coup de coeur.
Bon déjà, j’avoue ne pas avoir mis toutes mes chances de mon côté. J’ai entamé ce deuxième tome un milliard d’années après avoir lu le premier. Mon avis est d’ailleurs disponible ici. Je te laisse aller y jeter un oeil, je ne sais même plus ce que j’ai écrit dessus… c’est pour dire. Bref, du coup, j’ai mis un peu de temps à me rappeler les événements et les personnages du roman. J’aurais dû lire un petit résumé avant. Enfin, les souvenirs me sont tout de même revenus au fil des pages.
Mon plus gros bémol dans ce roman reste, comme d’habitude, la multitude des points de vue. Ça ne rate jamais, le fait de changer de personnage à chaque chapitre m’empêche de me plonger vraiment dans ma lecture. Je n’arrive pas à m’attacher aux personnages, même si certains ont réussi, au fil des pages à m’intriguer et m’émouvoir. Je pense notamment à Silyen qui est un personnage très énigmatique et sur lequel j’aimerais qu’on s’attarde beaucoup plus. Ou encore Meylir, qui m’a touchée et émue en peu de temps. Et pour finir, un des personnages principaux, Abi, qui est une jeune femme forte et indépendante, courageuse et avec un fort caractère mais à qui on ne laisse pas assez de place à mon goût. Le fait de vouloir donner de l’importance à chaque personnage ralenti énormément la lecture et nous embourbe dans l’histoire.
Côté action, le début du livre met un peu de temps à se lancer, le temps que tout ce petit monde s’installe. J’avoue avoir un peu crains de devoir me retaper une lecture comme le premier tome qui était très mou. Heureusement, les éléments commencent à s’enchainer un peu plus dans la deuxième partie du roman, avec notamment la mort d’un personnage qui m’a assez remué (et j’en étais la première étonnée). Plusieurs plans se mettent en place autour des différents personnages principaux, et même si l’intrigue reste d’abord politique plus que physique, j’ai commencé à y prendre goût.
J’ai réussi à finir les derniers chapitres à un rythme un peu plus rapide donc je suis contente. J’ai le troisième tome chez moi, alors je vais essayer de le lire assez vite pour ne pas trop perdre le fil. En attendant, petit spoiler, j’ai commencé le roman d’Holly Black, Le Prince Cruel dont j’ai littéralement dévoré les premières pages. J’ai hâte de lire la suite, et je suis super contente de retrouver cet entrain pour lire !