Et voici ma deuxième lecture d’un roman d’Aurélie Wellenstein. Après avoir lu Le Roi des Fauves – que j’avais beaucoup apprécié – on m’a très fortement recommandé Le Dieu Oiseau. Encore une fois, ce roman ne déroge pas à la règle et m’a fait passé un moment délicieux… et sanglant !
Le Dieu Oiseau
Auteur : Aurélie Wellenstein
Edition : Scrineo
Nombre de pages : 336
Synopsis : Une île. Dix clans. Tous les dix ans, une compétition détermine quel clan va dominer l’île pour la décennie à venir. Les perdants subiront la tradition du » banquet » : une journée d’orgie où les vainqueurs peuvent réduire en esclavage, tuer, violer, et même dévorer leurs adversaires.
Il y a dix ans, Faolan, fils du chef de clan déchu, a assisté au massacre de sa famille. Sauvé par le fils du chef victorieux, Torok, il est depuis lors son esclave et doit subir ses fantaisies perverses.
Enfin, la nouvelle compétition est sur le point de commencer. L’occasion pour Faolan de prendre sa revanche.
Sa vengeance aura-t-elle le goût du sang ?
Nous découvrons un nouvel univers, un monde brutal, impitoyable, auquel je n’étais pas préparée. Ce roman est plus violent que ma précédente lecture. Je n’ai pas froid aux yeux d’habitude, mais j’avoue que certaines scènes m’ont un peu retourné l’estomac. Entre viol, meurtre, cannibalisme et autres actes de cruauté morbide, vous avez intérêt à avoir le cœur bien accroché… et c’est peu dire.
Tous les 10 ans se tient la Quête. Une chasse au trésor mortelle pour trouver l’Oeuf d’or. Chaque clan présente son champion qui devra affronter les champions des autres clans au cours d’épreuves les mettant à rude épreuve. Le champion qui revient victorieux gouvernera les autres clans durant la décennie à venir. Il sera libre de les détruire, tuer, manger ou réduire en esclavage selon son bon vouloir.
Faolan, le personnage principal m’a assez touchée. Il participe à la Quête après avoir pris la place de son maître et bourreau Torok lors des sélections. Il se lance alors à corps perdu dans cette épreuve, assoiffé de vengeance et de pouvoir. J’ai aimé son attitude et son résonnement, sa progression dans l’aventure.
Mais comme pour Le Roi des Fauves, je ne me suis pas réellement attachée aux personnages. Je les ai apprécié, j’ai aimé les suivre au travers de leurs aventures mais ce n’est pas ça qui m’a transcendé. Non, une nouvelle fois c’est l’univers construit et le déroulement de l’histoire que j’ai adoré.
Aurélie Wellenstein fait une nouvelle fois preuve d’un véritable pouvoir d’attraction, en nous embarquant nous aussi au cœur de l’île aux Oiseaux. Entre manipulation mentale et hallucinations, nous sommes nous aussi pris au piège, sans pouvoir distinguer le vrai du faux.
La fin m’a toutefois laissé sceptique, ce qui me prive du coup de coeur. J’aurai préféré une fin plus marquante et percutante, que celle donnée par l’auteure. Je ne suis pas une grande fan des fins ouvertes, c’est dommage.
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